-
Une dépendance au Mac Do ?
Qui n’a pas été tenté de se précipiter vers le fast-food le plus proche pour assouvir sa faim une ou plusieurs fois par semaine ?
On peut dire que bon nombre de personnes ont connu cela, surtout avec l’essor phénoménal des chaines de restauration rapide dans le monde. Une addiction serait elle la raison pour laquelle les gens adorent les repas proposés par ces derniers ? C’est une question qui se pose pour certains scientifiques.
A la suite d’une étude américaine effectuée sur des rats, les mets caloriques auraient des conséquences similaires à celles des drogues. En effet, testés avec des aliments riches en sucre, les rongeurs ont montré des signes de dépendance après l’arrêt des rations. Ainsi, les animaux étaient sujets à des tremblements ou encore des grincements de dents entre autres. Un syndrome de servage était donc identifié. Les chercheurs affirment même que les symptômes s’apparentent à celles du manque de nicotine ou de morphine.
En outre, d’autres scientifiques attestent qu’une bonne nourriture peut être un puissant stimulant. Il s’agit surtout d’un plaisir équivalant à un orgasme. C’est donc le système dopaminergique qui est le plus touché dans ce cas. C’est le même phénomène qui se passe dans la prise de stupéfiants. On peut dire par rapport à cela qu’une addiction est totalement possible envers les repas abondants en sucre et en graisse.
Des chercheurs démontrent également que la consommation continue d’une nourriture grasse peut dérégler les mécanismes hormonaux. Il s’agit de ceux qui régulent l’appétit. Effectivement, les repas rapides, souvent associés au surpoids peuvent entrainer une résistance à la leptine entre autres. Ce dernier est la substance qui contrôle la sensation de faim. De ce fait, il faudrait pour une personne prétendue dépendante, manger toujours plus pour ne plus avoir faim.
Toutefois, pour confirmer totalement cette hypothèse d’addiction, d’autres recherches seront nécessaires. Jusque-là, les fast-foods ne peuvent pas être totalement tenus responsables de l’épidémie de l’obésité.